L'industrie magnifique

Quand l’industrie devient « magnifique »

L’artiste crée une œuvre, l’entreprise en fournit la ressource et la collectivité lui offre la place d’exposition. Une équation inédite, qui permet à deux mondes aussi éloignés que l’industrie et l’art de se rencontrer et de collaborer. Pourtant, pour former ces binômes inédits, 15 mécènes ont répondu à l’appel ! 6 d’entre eux évoluent dans le domaine de la construction : Fehr, Hager Group, Soprema, Wienerberger, Würth et Trianon Résidences qui a toujours mis l’art et le design au cœur de ses résidences.
En effet, avec Trianon Art, nous avons choisi de redonner ses lettres de noblesses aux espaces communs, hall d’entrée, façades ou aménagements extérieurs, nous faisons appel à des artistes (souvent) locaux pour y créer des œuvres uniques et apporter un supplément d’âmes à nos résidences.  « Nous considérons que les œuvres d’art favorisent les échanges entre les personnes et contribuent à l’amélioration de la qualité de vie des habitants et de leurs visiteurs » explique Cédric Simonin, PDG Trianon Résidences. Soutenir une démarche culturelle ayant pour ambition de faire rayonner les artistes et la ville de Strasbourg était donc pour nous une évidence.

Crédit photo : L’industrie magnifique

En mai 2018, Trianon Résidences participe en tant que mécène et collabore avec Olivier Roller, photographe et artiste, qui a investi la place du Marché Gayot pour offrir une expérience sensorielle aux spectateurs. Il a choisi de questionner l’habitat idéal à travers notre offre produit et de construire une structure inédite.
« Il fallait réaliser un projet qui soit à la frontière entre mes aspirations d’artiste et celles de l’entreprise. Créer une œuvre c’est comme construire une maison ! De cette analogie, nous avons pu travailler et échanger ensemble sur le concept sans barrière puisque nous ne sommes pas dans le même domaine mais nous parlons le même langage » explique Olivier Roller. Il poursuit, « Je voulais aller plus loin dans la manière avec laquelle on peut concevoir l’habitat ».
Avec des jeux de lumières et des sons dans un espace clos, il a reproduit un cocon entre quatre murs installés au cœur de la ville. Une simplicité surprenante mais qui invite au rêve, à la contemplation, au calme et au questionnement.
Mais comment créer une expérience intangible dans un environnement qui l’est ?
« C’est compliqué de mettre des mots sur une sensation, comme sur une image d’ailleurs. Avec la « Boîte à Rêves » nous étions coupés du monde extérieur pour se retrouver face à nous même. C’était un ailleurs rêvé, un ailleurs fantasmé, un ailleurs pourtant au cœur de la ville ! » précise Olivier Roller.